CSRD : REFORME OMNIBUS, LA VALSE-HESITATION CONTINUE
- Carmen Bertojo

- 1 avr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 avr.
Le 26 février, la CE a présenté la réforme Omnibus, qui revoit en profondeur les termes de la CSRD. Au programme : un relèvement des seuils de 250 à 1 000 salariés et un report de 2 ans pour les entreprises des Vagues 2 et 3, alors que celles de la Vague 1 sont en plein rush de publication. Résultat : 80 % des entreprises ciblées sortent du radar.
Une bonne nouvelle ? Partiellement, car pour les sociétés exemptées, l’incertitude règne. Entre une loi française qui maintient l’obligation, une réforme européenne qui la repousse de 2 ans, un Sénat qui propose un report de 4 ans et une DPEF qui pourrait resurgir, les entreprises évoluent dans une véritable chorégraphie réglementaire : un pas en avant, deux en arrière, une torsion imprévue… difficile de savoir s’il faut accélérer ou attendre que la musique s’arrête.
Ce que simplifie la réforme Omnibus : suppression de l’obligation de collecter des données auprès des fournisseurs non soumis à la CSRD, réduction de 50% du nombre d’indicateurs à suivre, abandon des standards sectoriels et des informations qualitatives au profit d’une approche exclusivement quantitative
Ce qui ne change pas : la double matérialité et l’audit, uniquement en assurance limitée.
Nos recommandations pour les entreprises des Vagues 2 et 3 :
Poursuivez sereinement votre analyse de double matérialité, inspirez-vous du standard volontaire VSME pour structurer votre approche, faites-vous accompagner par des bons experts pour anticiper les prochaines évolutions.
La suite ? Elle dépendra du tempo que donnera l’Europe dans les mois à venir. En attendant, mieux vaut rester en cadence.






Commentaires